m3 figurait ce week-end en une de la Tribune de Genève. Le quotidien romand est notamment revenu sur les développements actuels et futurs de l’entreprise.
On peut désormais se loger, manger un burger, effectuer un test Covid, faire nettoyer ses locaux ou encore détruire des documents confidentiels sans changer d’entreprise. Le groupe m3, présidé par Abdallah Chatila, a pris une place considérable dans le paysage économique et médiatique genevois, générant autant de reconnaissance et de fantasmes que de jalousie et de méfiance.
Créé en 2011, m3 s’est déployé de manière tentaculaire dans le canton. Au début, l’entreprise ne s’occupe que d’immobilier, sous le nom de m3 Real Estate, issu du rachat de CGI Immobilier. Abdallah Chatila en devient l’unique actionnaire en 2015. Peu à peu, l’entrepreneur se diversifie. Il réalise désormais 250 millions de francs de chiffre d’affaires. Rien n’était programmé, à l’entendre. «Je prends des décisions au fil des rencontres et des possibilités», nous explique-t-il avec flegme dans ses bureaux avec vue sur les rails, au cœur de la gare Cornavin, les bras repliés dans un sweat-shirt à capuche beige.
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